OSTAL
JOAN-BODON
3ème Festival Contes
e racontes en Ségala
Vendredi 19 octobre à
l'Ostal
19 h : « Les Mystères de Venise » par Claudio, le
vagabond
Venise
est une ville où tout semble possible et où, la plupart du temps, tout finit en
effet par advenir. Les légendes urbaines y croisent avec naturel intrigues
politiques et crimes sanglants. Les Mystères de Venise offrent une promenade
troublante, inquiétante, le long des canaux et des palais de la Sérénissime.
Claudio le Vagabond est le nom de scène de Claude Mamier,
écrivain et traducteur littéraire. Celui-ci découvre Venise en 2001 et
s'inspire de cette visite pour rédiger la nouvelle Acqua Alta, qui sera publiée
en 2004 dans l'anthologie French Gothic des éditions Les Belles Lettres. En
2015, c'est son alter ego, Claudio le Vagabond, qui découvre Venise à son tour.
Ses oreilles exercées au collectage y dénichent toutes les histoires étranges
qui se murmurent à l'ombre des palais et qui formeront la trame des Mystères de
Venise.
20 h 15 : repas partagé (chacun amène
ce qu'il a, on partage)
21 h : « Un amour de conte » par Evatika TisseuseDeContes
Dans
les temps anciens, l'église d'un village, autour de laquelle tourne une
chauve-souris, est le spectacle d'une bien étrange histoire. Comme beaucoup
d'autres animaux magiques, celle-ci va conter à l'oreille du passant noctambule
d'un soir, une histoire d'amour, celle de l'aube naissante de l'art de la
Parole...
Evatika (Evelyne Delmon) est tombée dans la marmite du conte
il y a seize ans lorsqu'elle a créé la bibliothèque municipale d'un petit
village de l'Aveyron. Cette passion s'est exprimée par un frisson. Un frisson
d'aise lorsqu'elle contait, une douce chaleur le long de son échine. Peu à peu,
les amis se sont mis à la faire venir, puis les structures et un jour cela a
été plus qu'évident. Elle a alors sauté le pas du bénévole motivé au
professionnel passionné.
Samedi 20 octobre à l'Ostal
20 h 30 : «Imbert de
Salles » par Jérôme Vialaret
D'Imbert de Salles, "né à Salles près de Cordes, au diocèse d'Albi", à quelques encablures du Viaur, l'histoire n'a pas retenu grand chose. Mais elle a retenu l'essentiel. Bien loin de sa vallée natale, Imbert participa à la plus épique, la plus poignante aventure de son temps : la défense de Montségur, jusqu'au dernier jour. Autour du narrateur, quatre intervenants se succèdent pour dire qui il fut, ce qu'il fit, et replacer cette vie invraisemblable dans le contexte de son temps. Temps de fer et de feu, dominé par l'Inquisition, mais parcouru, vaille que vaille, de rêves et d'espoirs fous, combattus toujours, toujours renaissants, tel le chiendent, "l'erba d'agram"... si chère à Jean Boudou.
D'Imbert de Salles, "né à Salles près de Cordes, au diocèse d'Albi", à quelques encablures du Viaur, l'histoire n'a pas retenu grand chose. Mais elle a retenu l'essentiel. Bien loin de sa vallée natale, Imbert participa à la plus épique, la plus poignante aventure de son temps : la défense de Montségur, jusqu'au dernier jour. Autour du narrateur, quatre intervenants se succèdent pour dire qui il fut, ce qu'il fit, et replacer cette vie invraisemblable dans le contexte de son temps. Temps de fer et de feu, dominé par l'Inquisition, mais parcouru, vaille que vaille, de rêves et d'espoirs fous, combattus toujours, toujours renaissants, tel le chiendent, "l'erba d'agram"... si chère à Jean Boudou.
Jérôme Vialaret est issu d'une vieille famille
aveyronnaise. Son père lui a donné le goût de la langue occitane, qu'il n'a
cessé, depuis, de cultiver. Conteur, passionné de littérature et d'histoire, il
intègre la Maison Jean Boudou en 2010, comme premier animateur. Il en est,
depuis janvier 2015, le président. En parallèle à ses activités
professionnelles et associatives, il fait des conférences sur divers sujets littéraires
ou historiques, anime des soirées et donne des spectacles de contes, en
français comme en langue d'oc.
Dimanche 21 octobre à
la salle des fêtes
A
l'instar d'un François Fabié, Henri Mouly ou, bien sûr, Jean Boudou, l'abbé
Justin Bessou est une figure éminente des lettres aveyronnaises. Né à
Saint-Salvadou en 1845, mort à Villefranche-de-Rouergue quelques jours avant
l'Armistice du 11-Novembre, il consacrera un part importante de sa vie à la
défense de la langue occitane, sa langue maternelle.
Ses
recueils de contes (la tata Mannou, l'ouncle Janet...) ont
pénétré tous les foyers rouergats, et c'est son long poème, d'Al Breç a la Toumbo,
qui aura sur le jeune Jean Boudou, qui le découvre à quinze ans, l'influence
décisive : le besoin d'écrire et le choix, qui ne se démentira jamais, de
le faire dans la lenga de l'ostal.
L'Ostal
Joan Bodon ne pouvait donc que s'associer, pour le centenaire de sa
disparition, à l'hommage rendu à cet immense représentant de la langue et de la
culture occitanes.
Viviane
Cayssials et Jérôme Vialaret reprendront certains des textes majeurs de ses
recueils de contes, truculents, pétris de bienveillance bonhomme et d'un humour
féroce... comme l'était l'abbé lui-même !